Controversée voilà quelques années, la vidéo protection se généralise aujourd’hui.
La polémique entre partisans de ce système et défenseurs de la vie privée s’estompe tant la demande sécuritaire est forte. Même les petites villes de France s’équipent en matériel de vidéo protection. La moitié des petites villes (2 500 à 25 000 habitants) dispose de systèmes vidéo afin de rassurer la population à l’égard du phénomène d’insécurité. L’implantation de caméras doit faire l’objet d’une déclaration préfectorale. Les images doivent être visionnées par des personnes habilitées et garantir l’intimité des personnes en floutant les lieux privés. De son côté, la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (C.N.I.L.) exerce aussi des contrôles inopinés.
Face aux dégradations répétées autour des bâtiments publics, qui entraînent un coût pour la commune et les contribuables, les élus de La Limouzinière ont donc validé la mise en oeuvre d’un système de vidéo protection principalement pour assurer :
- la sécurité des personnes et des biens,
- la protection des bâtiments publics et leurs abords,
- la protection des abords immédiats des commerces
Une dizaine de caméras seront installées ;
les zones placées sous vidéo protection sont les suivantes :
- salle de sports
- barak’ados
- bibliothèque
- périmètre de la salle Sainte Thérèse
À l’entrée de toutes les zones concernées par cette vidéo, des panonceaux seront placés de manière claire et visible.
Toute personne pourra s’adresser au référent désigné par le Maire pour avoir accès aux enregistrements qui la concernent ou vérifier que les enregistrements sont effacés dans les délais prévus.